Une pizza au 7ème ciel : un vrai plaisir solitaire
Certains aliments ont la réputation d’être aphrodisiaques, et cette caractéristique a été mise à profit pour faire des affaires. Mais l’inverse est vrai aussi : les plaisirs charnels donnent faim. Encore fallait-il penser à lier les deux. Voilà qui est fait désormais !
CamSoda l’affiche en tête de la page dédiée à son nouveau produit : "Les orgasmes et les pizzas n’ont jamais été aussi simples". Ce site pour adultes, qui met en relation des amateurs de webcams, met à la disposition de ses clients un nouveau jouet. Désormais, du pied à l’estomac, il n’y a qu’un bouton.
CamSoda fournit ledit bouton qui s’adapte sur le vibromasseur Nora, du constructeur hong-kongais Lovense. Dès le climax atteint, il ne suffit que d’un ultime et très bref effort pour commander une pizza. Le bouton communique via le Bluetooth avec votre smartphone dans lequel vous aurez installé l’application idoine. D’une seule pression, vous pouvez commander la pizza préalablement choisie chez Domino’s avant d’avoir commencé à jouer. S'amuser avec le Nora dure environ 15 minutes et consomme entre 60 et 90 calories si l’on en croit le site. Inutile de préciser que plusieurs parties sont nécessaires pour justifier les 1500 calories de la pizza.
CamSoda a doté son produit du très poétique nom de RubGrub, autrement dit "AstiqueBouffe". Une manière comme une autre de résumer la fonction du produit. Il est vendu au prix de 19,95 $ si vous avez déjà le Nora. Sinon, l’ensemble est fourni au prix total de 119,95 $ (environ 98 euros).
Pour le moment, il n’est compatible qu’avec la chaîne de pizzas Domino’s. Mais CamSoda étudie la possibilité d’établir des partenariats avec d’autres chaînes de livraison à domicile. Il sera bientôt possible de recevoir chez vous tacos et rouleaux de printemps pour passer une soirée pleine de plaisirs de toutes sortes. « Après l’effort, le réconfort » pourrait être le slogan de cette innovation de CamSoda. Après tout, la société n’en est pas à son coup d’essai en matière d’innovation provocatrice. Elle est déjà à l’origine du "bitomètre", qui permet de s’identifier en lieu et place des empreintes digitales.
